30.3.11

101 et 107

J - 1
C'est demain le grand jour. En effet, d'après le JO, Mayotte deviendra le 101 ème département français, et la 27 ème région, le jour de la première réunion du nouveau Conseil Général, c'est-à-dire demain matin à 9 h soyez à l'heure!
Pour la présidence, il y aura des surprises, qu'on se le dise!
En attendant, l'occasion est belle pour beaucoup pour se manifester.
Côté écoles et enseignants, la grève illimitée se poursuit depuis le 14 février, avec des temps forts et des temps faibles, et demain, ce sera évidemment LE moment de se faire voir.
En attendant, voici des revendications bien tournées.

En ce qui concerne les Comores, les menaces ont été mises à exécution: l'ambassade française à Moroni ne délivre plus aucun visa aux ressortissants comoriens désirant se rendre en France. Un ministre comorien se l'est vu refuser la semaine dernière.
Depuis samedi, des manifestations officielles anti-départementalisation sont organisées aux Comores et le président Sambi a répété la position de son pays:
"Cette île est, et restera à jamais comorienne comme l’ont d’ailleurs reconnu les Nations Unies, la Ligue des Etats Arabes, l’Union Africaine et toutes les autres organisations internationales ». Pour résoudre ce différend et instaurer un climat de confiance, le Chef de l’Etat s’est déclaré prêt continuer le dialogue « la guerre de la salive » et reste dans l’attente d’une réponse de la partie française sur la proposition qu’il a faite aux Nations Unies : un pays, deux administrations. « Une administration française sur l’île de Mayotte pour une durée déterminée, en échange de la reconnaissance par la France de la souveraineté comorienne sur cette ile ".

Cette solution n'a aucune chance de voir le jour, alors chantage financier ?

Le plus préoccupant, c'est que les kwassas-kwassas sont de plus en plus nombreux à aborder la côte mahoraise: une quarantaine rien que la semaine dernière, avec sur l'un d'eux pas moins de 107 clandestins! sans papiers (on les leur aurait confisqués au départ d'Anjouan pour éviter la reconduite). Ce sont des barques, heureusement celle-ci (9 mètres de long) n'a pas chaviré cette fois. La police les arrête, les identifie (empreintes digitales) et les relâche puisqu'il n'y a plus de place pour leur rétention et que les Comores n'en veulent plus.
La situation va vite devenir intenable, policier va devenir un job intéressant ici quand ils pourront repartir à la chasse...


Aucun commentaire: