10.6.13

Mayotte en garde à vue

La politique "à la mahoraise" est rattrapée par la patrouille!
Ce soir, le département est décapité: son président du Conseil Général est en garde à vue depuis ce matin chez les gendarmes du GIR.
Motifs: détournements de fonds et favoritisme dans l'attribution de marchés.
Ce que tout le monde sait ici est enfin épinglé par la justice de la République. Quoi de plus normal? Et pourvu que le nettoyage soit fait à fond!
Daniel Zaïdani, c'est lui, n'arrête pas de pérorer et de se gaver de belles phrases pour réclamer sans arrêt plus d'argent au gouvernement!
Pourvu qu'il soit mis en examen demain ou après-demain, sinon il continuera de piller son île comme l'ont sans doute fait ses prédécesseurs. Si c'est à son profit personnel, c'est encore plus scandaleux.
Non, décidément, le sens que certains Mahorais donnent au mot "politique" rime trop souvent avec moyen de s'enrichir et d'enrichir ses amis.
La semaine dernière, le sénateur-maire du chef-lieu Mamoudzou a été condamné (il a bien sûr fait appel!) à un an d'inégibilité, 6 mois de prison avec sursis et 10000€ d'amende pour emplois fictifs dont ont bénéficié le maire de Koungou, la deuxième ville du département, et le conseiller général UMP de Mamoudzou. Entre amis...
Et tous ces beaux messieurs viennent de cosigner une lettre publique pour demander au Président de la République plus de fonds à détourner car au lieu de 475 millions de l'Europe, Mayotte n'en aura "que" 200, Hollande n'ayant selon eux pas assez bien défendu le dossier.
Visionnaire, le chef de l'état?

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