15.10.13

Les enfants perdus de Mayotte

Samedi 19 octobre à 14 h 15, sur Public-Sénat, plongez au cœur de la détresse de ces enfants qui ont perdus momentanément ou définitivement leurs parents, le plus souvent leur mère.
Quand les kwassa-kwassas ne font pas naufrage, c'est la police qui arrête les mères et celles-ci nient avoir des enfants pour les laisser seuls mais non-expulsables sur le territoire français, en espérant trouver encore 300 € pour retenter une traversée, et sans repayer les 90 € par enfant. Ils sont parfois recueillis par la famille ou par d'autres femmes qui essaient de les nourrir.
Combien sont-ils? 4000? 5000?
Des associations s'en occupent, surtout "Tama", qui signifie espoir, mais les moyens manquent. Des accusations sont lancées à juste titre, notamment les fameux 3% du budget du Conseil Général, dérisoires, pour les jeunes à Mayotte.
Une situation dramatique et indigne,qui n'a pas encore trouvé de solution, comme le conclut le documentaire.
L'assistante sociale d'un collège pointe le sentiment d'impuissance que subissent tous ceux qui de près ou de loin ont en charge ces enfants, victimes innocentes de la misère qui pousse les Comoriens à quitter leur pays qui ne s'en sort pas.
Le documentaire ne montre pas la lente dérive de ces jeunes vers la délinquance de plus en plus violente à mesure qu'elle s'organise.
Des sourires ... innocents

1 commentaire:

Valisoa a dit…

Tous ces enfants qui ont perdu leurs repères, sans éducation et qui sont livrés à eux-mêmes... et j'imagine que ce nombre n'ira que croissant. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, Mayotte pourrait connaître le début d'une forte crise sociale... Merci pour l'article.
Vous savez où on peut trouver l'association Tama?